Carmel de la Trinité
Metz-
Plappeville
Bienvenue
Vous, Seigneur qui venez dans la misérable auberge que je suis ! Soyez béni à jamais !(Ste Thérèse d'Avila-Vie 22,17)

__coute_le_vent_souffler.livre.jpg

Nous avons apprécié ce petit livre sur
l'Esprit Saint. Pour ceux qui ne connaissent
pas du tout l'histoire de l'oecuménisme,
comment l'Esprit oeuvre pour rassembler
dans l'amour au long du temps la fin du
livre est fort utile. Une sorte d'initiation
fondamentale pour porter cette intention.

De plus l'auteur possède un art d'écrire
aprécié de tous, riche d'une excellente
théologie pratique si l'on peut dire ainsi.

Pour plus clic sur l'image

 

 

 

 

Extrait de « Ecoute le Vent souffler »
livre du Père Wilfrid Stinissen, carmes,
pages 26-27

Vous êtes le Corps du Christ

       On ne peut considérer le fait que l’Esprit Saint soit communion comme un axiome abstrait, car nous en ressentons concrètement les conséquences. Il est constamment celui qui engendre l’unité et qui rassemble les âmes, comme le confirme la conclusion de presque toutes les oraisons de la liturgie catholique : dans l’unité du Saint Esprit.

     
C’est l’Esprit qui nous unifie en greffant chacun d’entre nous sur le Corps du Christ. « C’est dans un unique Esprit, en effet, que nous tous, Juifs ou païens, esclaves ou hommes libres, nous avons été baptisés pour former un seul corps. » (1 Co.12,13-16) Ce qui revient à dire : blancs ou noirs de peau, religieux ou laïcs, hommes ou femmes, résidents ou immigrés, conservateurs ou progressistes, « tous, nous avons été désaltérés par l’unique Esprit. »  […]
   Quand du point de vue existentiel, nous nous rendons vraiment compte qu’ensemble, nous formons un seul corps,  nous ne pouvons plus éprouver d’indignation ou de jalousie l’un envers l’autre, de la même façon que l’oreille ne peut jalouser l’œil, ni l’oreille. Si un membre du corps est souffrant, les autres ne peuvent s’en réjouir, mais ils se mobilisent pour aider celui qui souffre : «  Si un membre souffre, tous les membres partagent sa souffrance ; si un membre est à l’honneur, tous partagent sa joie. »